Cliquez ici >>> 🦈 1 place joffre 75700 paris sp 07

Centrede Formation au Management du Ministère de la Défense (CFMD) Ecole militaire - 1 place Joffre - case 49. 75700 PARIS SP 07. L’éditeur du site s’engage à ce que les données contenues dans ce site ne soient utilisées qu’aux fins auxquelles ce site est dédié à savoir la formation à distance des utilisateurs. Nomofficiel: ministère de la défense - bcac-Cg195/M Adresse postale: minarm-Case no51-ap 205 1 place Joffre Ville: Paris Sp 07 Code NUTS: FR101 Paris Code postal: 75700 Sujetde la page: "VULNÉRABILITÉ ET PROTECTION DES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES - Irsem". Créé par: Florian Guillot. Langue: français. ChaireCyber et souveraineté numérique – IHEDN Fonds de dotation de l’IHEDN École militaire 1 place Joffre Case 41 75700 Paris SP 07 CNATIONALE NTEGRATION Case 37 - 1 place Joffre 75700 Paris SP 07 PREMIER MINISTRE COMMISSION NATIONALE D'ORIENTATION ET D'INTEGRATION Case 37 - 1 Premier Message Site De Rencontre Exemple. Download Free PDFDownload Free PDFL’ISLAM ET LA RADICALISATION AU SEIN DES ARMÉES OCCIDENTALES, 2019Elyamine SETTOULElyamine SettoulThis PaperA short summary of this paper37 Full PDFs related to this paper Comment se rendre De Bruxelles à 1 Place Joffre Trouver un transport pour 1 Place Joffre Trouver un logement avec Il y a 5 façons d’aller de Bruxelles à 1 Place Joffre en train, bus, voiture ou avion Sélectionnez une option ci-dessous pour visualiser l’itinéraire étape par étape et comparer le prix des billets et les temps de trajet sur votre calculateur d’itinéraire Rome2rio. Train • 1h 45m Prendre le train de Brussel-Zuid / Bruxelles-Midi à Paris Nord Thalys Bus • 4h 58m Prendre le bus de Brussels-North train station à Paris 801 / ... Voiture • 3h 3m Conduire de Bruxelles à 1 Place Joffre 310 km Avion, ligne 8 train • 3h 3m Prendre un avion de Brussels BRU à Paris Charles de Gaulle CDG BRU - CDG Prendre le ligne 8 train de Opéra à École Militaire Voyagez en toute sécurité durant le COVID-19 Entrée internationale en/au France depuis le/la Belgique L'entrée est ouverte aux citoyens et résidents permanents de Belgique Plus de détailsAutorisé pour Tous les visiteursLimité pour Il n'existe pas de restrictions actuellesAfficher moins Conditions d'entrée en/au France à partir de Belgique Il n'existe pas de restrictions actuellesCela s'applique aux arrivées de tous les pays, sans exception Règles à suivre en/au France Considérations pour les voyageurs au départ de Belgique Les recommandations officielles sont d'éviter les voyages internationaux non-essentiel dans les pays à haut risque Foire aux questions Puis-je me rendre en/au France depuis le/la Belgique? Oui, il est actuellement possible d'entrer en/au France depuis le/la Belgique. Explorer les options de voyage Quelles sont les restrictions de voyage en/au 1 Place Joffre ? Les voyages intérieurs ne sont pas limités, mais certaines conditions peuvent s'appliquerLes masques de protection sont recommandésLa distanciation sociale à respecter est de 1 mètreUn pass sanitaire est obligatoire pour les déplacements longue distance en avion, train ou autocar, ainsi que dans certains lieux publicsMesures de contrôle à l'échelle nationale en place Explorer les options de voyage Quel est le numéro de la ligne d'assistance téléphonique COVID-19 en/au 1 Place Joffre ? Le numéro de la ligne d'assistance téléphonique COVID-19 en/au 1 Place Joffre est le 800 130 000. Dois-je porter un masque de protection dans les transports en commun en/au 1 Place Joffre ? Il est recommandé de porter un masque de protection dans les transports en commun en/au 1 Place Joffre. Que dois-je faire si je présente des symptômes du COVID-19 à mon arrivée en/au 1 Place Joffre? Faites-vous connaître auprès d'un membre personnel et / ou appelez la ligne d'assistance nationale dédiée au coronavirus au 800 130 000. Dernière mise à jour 8 Août 2022 Certaines exceptions peuvent s'appliquer. Pour plus d'informations European Union. Nous travaillons sans relâche pour vous transmettre les dernières informations officielles relatives au COVID-19 pour que vous puissiez voyager en toute sécurité. À notre connaissance, ces informations étaient correctes à la date de la dernière mise à vous avez besoin d'aide, rendez-vous surla page Conseils aux voyageurs Rome2rio. Questions & Réponses Quel est le moyen le moins cher pour se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre ? Le moyen le moins cher de se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre est en bus qui coûte 600 ₴ - 750 ₴ et prend 4h 58m. Plus d'informations Quel est le moyen le plus rapide pour se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre ? Le moyen le plus rapide pour se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre est de prendre un train ce qui coûte 2 900 ₴ - 6 000 ₴ et prend 1h 45m. Plus d'informations Y a-t-il un bus entre Bruxelles et 1 Place Joffre ? Non, il n'y a pas de bus direct depuis Bruxelles station jusqu'à 1 Place Joffre. Cependant, il y a des services au départ de Brussels City Center - Midi Train station et arrivant à Sèvres-Lecourbe par Quai de la Gare. Le trajet, y compris les correspondances, prend approximativement 5h 14m. Plus d'informations Y a-t-il un train entre Bruxelles et 1 Place Joffre ? Non, il n'y a pas de train direct depuis Bruxelles jusqu'à 1 Place Joffre. Cependant, il y a des services au départ de Brussel-Zuid / Bruxelles-Midi et arrivant à École Militaire par Paris Nord et Strasbourg - Saint-Denis. Le trajet, y compris les correspondances, prend approximativement 1h 45m. Plus d'informations Comment voyager de Bruxelles à 1 Place Joffre sans voiture ? Le meilleur moyen pour se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre sans voiture est de train, ce qui dure 1h 45m et coûte 2 900 ₴ - 6 000 ₴. Plus d'informations Combien de temps faut-il pour se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre ? Il faut environ 1h 45m pour se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre, temps de transfert inclus. Plus d'informations Où prendre le bus depuis Bruxelles pour 1 Place Joffre ? De Bruxelles à 1 Place Joffre bus services, opérés par Blablabus, partant de Brussels City Center - Midi Train station. Plus d'informations Où prendre le train depuis Bruxelles pour 1 Place Joffre ? Les services en train services de Bruxelles à 1 Place Joffre, opérés par Thalys, partent de la station Brussel-Zuid / Bruxelles-Midi Plus d'informations Train ou bus depuis Bruxelles jusqu'à 1 Place Joffre? Le meilleur moyen de se rendre de Bruxelles à 1 Place Joffre est en train, dure 1h 45m et coûte 2 900 ₴ - 6 000 ₴. Sinon, vous pouvez bus, ce qui coûte 600 ₴ - 750 ₴ et dure 4h 58m. Plus de détails Quelles compagnies assurent des trajets entre Bruxelles, Belgique et 1 Pl. Joffre, 75007 Paris, France ? Brussels Airlines Site internet Temps moyen 55 min Quand Tous les jours Prix estimé 6 000 ₴ - 26 000 ₴ Thalys Téléphone +32 70 66 77 88 Site internet Temps moyen 1h 22m Fréquence Toutes les heures Prix estimé 2 900 ₴ - 6 000 ₴ Site internet Thalys Standard 2 900 ₴ - 4 000 ₴ Comfort 3 400 ₴ - 4 400 ₴ Premium 4 300 ₴ - 6 000 ₴ Bus RATP Téléphone 3424 Site internet Temps moyen 7 min Fréquence Toutes les 10 minutes Site internet FlixBus Blablabus + de Questions & Réponses Quelle est la durée du vol de Bruxelles à 1 Place Joffre ? Le vol le plus rapide de l'aéroport Brussels à l'aéroport Paris Charles de Gaulle est le vol direct qui dure 55 min. Rechercher vols Où arrive le bus depuis Bruxelles pour 1 Place Joffre ? Les services de bus depuis Bruxelles jusqu'à 1 Place Joffre, opérés par Blablabus, arrivent à la station Paris City Centre - Bercy Seine. Plus d'informations Où arrive le train depuis Bruxelles pour 1 Place Joffre ? Les services de train depuis Bruxelles jusqu'à 1 Place Joffre, opérés par Thalys, arrivent à la station Paris Nord. Plus d'informations Quelles compagnies volent de l'aéroport de Brussels à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle ? Brussels Airlines propose des vols de de Brussels Airlines à l'aéroport de Brussels Rechercher vols Où puis-je rester près de 1 Place Joffre ? Il y a 7826+ hôtels ayant des disponibilités à 1 Place Joffre. Les prix commencent à 3 750 ₴ par nuit. Plus d'informations Comment puis-je me rendre à l'aéroport de Brussels BRU depuis Bruxelles ? Le meilleur moyen de se rendre de Bruxelles à l'aéroport de Brussels est via train qui dure 12 min et coûte 320 ₴ - 350 ₴. Plus d'informations Trajets depuis Bruxelles Routes populaires FranciaBESPOKE AUTO SPA PARIS BESPOKE AUTO SPA PARISParking Joffre Ecole Militaire, Niveau -1, 2 Place Joffre, Paris sin información🕗 horariosLunes⚠Martes⚠Miércoles⚠Jueves⚠Viernes⚠Sábado⚠Domingo⚠ Parking Joffre Ecole Militaire, Niveau -1, 2 Place Joffre, Paris Francecontactos teléfono +33Latitude Longitude comentarios 0 Lavado de autos más cercano934 mAmerican Car Wash Paris 15 26 Villa Croix Nivert, Paris985 mBlossom internationale 82 Boulevard Garibaldi, kmAutoClean Service Parc des Rives de Seine, kmAutoClean Service 24 Rue François 1er, kmAutoClean Service Rue Velpeau, kmBDE 34 Boulevard Raspail, kmGarage Raynouard Automobiles 20 Avenue Marcel Proust, kmViolette Gabinet 65 Rue Dutot, kmA C S Autoclean Service 73 Place de la Concorde, kmStation de lavage Champs Elyssées 10 Rue du Colisée, kmParking Champs Elysees 10 Rue du Colisée, kmParking des Champs Élysées 10 Rue du Colisée, kmSopag Maine Parking 50 Avenue du Maine, kmAutoClean Service 88 Avenue des Champs-Élysées, kmSTATION LAVAGE 16 Rue des Belles Feuilles, kmMotomatic 43 Avenue de Versailles, kmIMO Car Wash Victor Hugo 107 Avenue Victor Hugo, kmIMO Car Wash 107 Avenue Victor Hugo, kmAutoClean Service 1 Place Vendôme, kmDetailCar Paris Pyramides 15 Rue des Pyramides, kmLa Cleanique 10 Rue de la Paix, kmGes Asnières 253 Boulevard Raspail, kmAutoClean Service 48 Boulevard Haussmann, kmMAJORDOME SERVICES 76 Rue Saint-Lazare, ParisBESPOKE PARIS AUTO SPA Parking Joffre Ecole Militaire, Niveau -1, 2 Place Joffre, Paris 📑 todas las categorias Le Conseil général de l'armement est compétent pour donner des avis sur les questions relatives à l'armement, aux industries de défense et aux corps militaires de l'armement. A ce titre, il examine les questions concernant les évolutions de la fonction armement dans son ensemble et de la place de celle-ci au sein de l'Etat ; les progrès de la construction européenne dans le domaine de l'armement ; les mutations des industries de défense ; l'incidence des progrès scientifiques et technologiques sur l'évolution des armements ; les activités scientifiques, techniques et industrielles du ministère de la défense ; les évolutions de la réglementation et des organisations en matière de sûreté nucléaire militaire, de sécurité de l'informatique scientifique et technique ou de sécurité pyrotechnique, biologique et chimique ; les orientations générales concernant les corps militaires de l'armement, notamment en matière de recrutement, d'emploi et de formation initiale et continue. La pandémie, puis la guerre en Ukraine, démontrent la nécessité d’une Europe forte et solidaire. Cela passe nécessairement par une adhésion des peuples. Comme le promeut le GA 2S Jean-Philippe Wirth, la France a un rôle moteur à jouer dans cette refondation à l’heure où les esprits y semblent prêts. À un stade qui se situe très en amont, gagner la guerre avant la guerre » implique en bonne logique, de définir, de promouvoir et de mettre en œuvre une stratégie européenne à la fois consistante et concertée. Mais les tentatives effectuées jusqu’à présent pour y parvenir, buttent en réalité sur le manque de fondements démocratiques et sur le caractère incomplet du projet actuel de la construction européenne qui connaît progressivement une dérive inquiétante. Au point qu’il s’avère à présent nécessaire de le repenser foncièrement en changeant de paradigme. Sur la base de valeurs patriotiques explicites et mieux partagées, il s’agit de redéfinir un nouveau projet de construction européenne plus simple et plus réaliste, mieux articulé et plus solidaire. Il doit surtout être mieux accepté par ses peuples bénéficiaires, ce qui requiert de le fonder sur les nations. Ce véritable aggiornamento est devenu indispensable pour anticiper et prévenir des affrontements futurs. Or la survenue du Brexit offre à l’Union Européenne UE l’opportune occasion de l’accomplir, maintenant que le frein britannique ne peut plus opérer. Il y aurait par conséquent tout intérêt à la mettre à profit sans tarder davantage. Grattez le Russe et vous trouverez le Tartare ». Cette formule empreinte de réalisme et teintée d’humour revient parfois à l’esprit lorsque l’on veut évoquer l’âme des peuples, cette constante foncière si finement décrite par le sociologue André Siegfried pour caractériser l’existence d’irréductibles différences culturelles entre les pays de la vieille Europe. Il suffit de relire le chapitre de l’auteur sur l’Allemagne pour être impressionné par la pertinence inaltérée de son analyse qui remonte pourtant à 1950. Le fait que ses descriptions soient encore très largement valides plus de 70 ans plus tard, alors que nous en sommes rendus à trois générations d’européens, constitue sans doute la meilleure preuve que cette âme propre à chaque peuple, existe et perdure. On ne saurait raisonnablement contester cette évidence. * * * Véritable produit combiné de l’histoire et de la géographie, l’âme des peuples est une réalité que la construction européenne ne saurait donc ignorer, encore moins mépriser, sous peine d’aller vers un échec rédhibitoire. Contrairement à la démarche qui a fédéré ― non sans douleurs ― une cinquantaine d’États émergents sur une période très ramassée pour former les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne ne peut s’édifier de manière durable qu’en prenant appui sur des états membres solidement constitués au fil des siècles, qui ont développé un patrimoine propre et indissoluble. C’est pourquoi une conception fédérale de l’UE ne pourrait que fourvoyer la construction de celle-ci dans une impasse à la fois politique et culturelle. Tôt ou tard, elle provoquerait son éclatement ou au minimum son délitement, ce qui n’est aucunement souhaitable. Dès l’origine de la construction européenne, le général De Gaulle n’a d’ailleurs jamais prôné d’autre concept que celui d’une Europe des Nations. Faire progresser le projet européen apparaît certes plus nécessaire que jamais. Cependant, il ressort de plus en plus clairement que les dirigeants européens ne parviennent pas à s’accorder sur le contenu explicite du projet qu’ils voudraient réaliser, probablement parce qu’ils ne le savent pas très bien eux-mêmes. Lorsqu’un consensus politique finit par s’établir, généralement sur la base du troc de concessions, il se fait donc le plus souvent a minima et le compromis trouvé n’est dès lors pas de nature à susciter l’enthousiasme des populations européennes. Qui plus est, la méthode des solidarités forcées entre pays membres a probablement atteint ses limites car le citoyen européen perçoit de plus en plus la Commission comme une machine à contraintes, à règlements, à normalisations, sans être convaincu que ce soit dans son intérêt qu’elle déploie son activité. Et les décisions de Bruxelles sont d’autant plus mal admises que l’idéologie libérale qui hante ses couloirs, donne à penser qu’elle défend mal les intérêts européens, voire qu’elle les sacrifie sur l’autel de la concurrence. Si l’Union ― qui en principe fait la force ― s’avère de surcroît incapable d’assurer la protection des ressortissants européens, comme la pandémie l’a initialement montré en ravivant le besoin de Nation, c’est bien vers cette dernière entité que chaque peuple se tourne toujours spontanément pour obtenir cette protection et, a fortiori, pour le défendre. Face au péril extérieur, même si la frontière se trouve coïncider avec celle de l’UE, cette frontière est d’abord et avant tout nationale. C’est pour son pays que le soldat consent à sacrifier sa vie. La mention Mort pour l’Europe » n’a pas d’existence reconnue et la notion d’armée européenne restera sans doute bien longtemps illusoire. L’évolution des relations internationales et des rapports de forces qui les régissent, montre d’ailleurs que le concept de nation fondée sur le peuple qu’elle rassemble et dont l’État est l’émanation, n’est pas près de disparaitre. La réalité vivante que celle-ci incarne, s’impose même avec une force renouvelée à l’heure où survient le danger. Dès lors, s’agissant de la construction européenne, il apparaît que l’obtention d’avancées significatives implique à présent d’en réorienter fondamentalement la démarche en repensant le projet européen initial avec davantage de lucidité. Son caractère excessivement flou, voire bancal et incomplet, a en effet généré trop d’ambiguïtés l’exposant progressivement à de graves dérives qu’il est devenu urgent de stopper. Or, la légitimité démocratique de la gouvernance du projet actuel est trop faible pour que les peuples qui sont censés en bénéficier, supportent de nouveaux développements de ce projet si leur adhésion n’est pas recherchée beaucoup plus activement. Il n’est plus admissible qu’une Commission non élue et des instances judiciaires de nature supranationale comme la Cour de Justice de l’Union Européenne [CJUE] ou la Cour européenne des droits de l’homme [CEDH] qui ne sauraient rendre la justice au nom d’un soi-disant peuple européen, prétendent contraindre non seulement les gouvernements des états membres, mais surtout les constitutions nationales, sans que les peuples concernés n’aient pu se prononcer sur des questions aussi essentielles et déterminantes pour leur avenir respectif. En l’absence d’une constitution européenne, où peut bien résider la cohérence d’une telle attitude de la part d’une organisation internationale comme l’UE qui prétend promouvoir les droits de l’homme ? Et que dire alors du fameux droit des peuples à disposerd’eux-mêmes ? À l’occasion de la menace migratoire provoquée par le gouvernement biélorusse, on a d’ailleurs vu l’âme du peuple polonais se manifester spontanément pour s’opposer à la tendance abusive et néfaste d’une telle ingérence de l’UE. Par lui-même, ce triste exemple a bien montré aussi que la solidarité européenne s’exerce avant tout entre Nations. Pas plus que la France, l’Europe ne saurait donc être légitimement dirigée par des fonctionnaires et encore moins par des juges ce n’est pas admissible tout simplement parce que ce n’est pas leur rôle. De surcroît, les institutions politiques qui les abritent sont devenues beaucoup trop enclines à de graves dérives idéologiques, faute de s’être suffisamment protégées d’influences extérieures et d’entreprises de noyautages, pour préserver l’indépendance et l’impartialité nécessaires à une saine gouvernance démocratique. En voulant exercer toujours davantage leur pression technocratique, normative et judiciarisante », ces différentes institutions supranationales ruinent au demeurant leur déjà trop faible crédibilité populaire. Et le contrôle politique exercé par le collège des chefs d’État s’avère très insuffisant pour fixer et maintenir le cap d’un projet qui n’est pas assez explicite et qui s’est dénaturé au fil des ans sous l’effet de certaines actions le plus souvent internes, destinées à en pervertir ou en stériliser le contenu. Il y a donc lieu de saisir adroitement l’opportunité créée par le Brexit pour contrer l’influence anglo-saxonne libéralo-libertaire qui gangrène les instances communautaires de l’UE, et pour refonder l’ensemble du projet de construction européenne sur une base de valeurs plus solidement partagées, une définition plus précise des objectifs poursuivis, et une authentique adhésion des peuples concernés par l’aventure à poursuivre. Compte tenu des illusions d’une mondialisation heureuse, pour se doter d’un nouveau projet pertinent, il ne fait pas de doute que l’UE doit cultiver une ambition stratégique et mettre en commun toute son énergie pour la réaliser à l’échelle mondiale. Il s’agit là d’une condition sine qua non pour assurer la pérennité qu’il faut souhaiter pour elle, au bénéfice des générations qui viennent derrière celle qui a connu le bonheur de voir naître le projet initial. Or, malgré son incontestable puissance économique, l’Allemagne n’a ni la volonté politique ni la capacité stratégique de promouvoir une telle ambition. Après le départ de la Grande-Bretagne qui a tout fait pour s’y opposer, seule la France est maintenant apte à jouer ce rôle moteur en prenant appui sur les atouts majeurs qu’elle détient. Mais ce faisant, elle doit intégrer le risque objectif de provoquer l’inquiétude de ses partenaires. Tout en affermissant l’expression de sa souveraineté nationale au sein d’une Union Européenne qui devrait être plus déterminée à faire entendre sa voix, notre nation doit par conséquent affirmer son rôle singulier de puissance mondiale fondé par sa présence sur tous les continents, son statut de puissance nucléaire, ses capacités militaires d’intervention et son siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies CSNU, pour défendre plus fermement ses intérêts nationaux ainsi que les enjeux européens. En outre, dans la même perspective stratégique, en tirant un meilleur parti du génie propre de son peuple, notre pays serait bien avisé d’adopter et de mettre en œuvre une politique d’influence plus offensive, qui soit nourrie par des actions structurantes, notamment dans le domaine culturel, dans la recherche, et dans la poursuite d’un rôle d’entraînement dans la lutte à mener contre le réchauffement climatique. Dès lors qu’elle en détient la capacité foncière d’analyse, d’imagination et de persuasion, la France a certainement tout intérêt à se comporter en force de proposition sur la scène internationale. Cependant, elle doit rester consciente qu’il ne lui est pas possible de faire avancer l’UE par sa seule volonté, et que son partenaire principal qui est l’Allemagne, n’aspire pas au même projet européen que celui que la France voudrait voir s’accomplir. Tôt ou tard, il faudra donc bien repenser ensemble le contenu actuel du projet inabouti et incomplet qui est en passe de s’enliser. Mieux vaudrait par conséquent ne pas attendre pour le faire. Car il s’agira de réorienter la construction européenne sur des bases mieux définies dans le temps et dans l’espace, à la fois plus pertinentes, plus cohérentes, plus ramassées et plus solides, en s’assurant qu’elle soit nettement plus convaincante pour les populations appelées à bénéficier du partage de ses fruits. Afin que les peuples y adhèrent, ce projet rénové devra définir beaucoup plus simplement que l’actuel, les grandes caractéristiques de l’état final recherché durant cette nouvelle étape de la construction européenne réduction du nombre des organisations internationales concernées, cadrage clair et limitatif de leur champ de compétences, choix du périmètre géographique de l’UE, adoption de valeurs communes de référence, promotion de principes éthiques et juridiques communs dont la priorité européenne, articulation des pouvoirs exécutifs, législatifs, et judiciaires entre les régions, les Nations et l’union, organisation de la protection et de la défense des populations, contrôle effectif des frontières de l’Union, mise en œuvre d’une politique migratoire restrictive, promotion d’un cadre économique à la fois libéral et social, harmonisation de la fiscalité… Bien plus que la fuite en avant d’un élargissement des domaines à couvrir, c’est un approfondissement soigneux de leur organisation et de leur articulation qu’il est indispensable d’opérer. Car il s’agit de trouver et de garantir le juste équilibre des compétences à répartir entre l’Union européenne et les nations, en admettant que ces dernières constituent l’UE sans la composer pour autant, comme le succès paradoxal du Brexit vient de le rappeler. Parvenir à dégager cet équilibre et à le stabiliser est donc une condition majeure à remplir pour obtenir le soutien des peuples au projet européen ainsi repensé. Renforcée par les crises successives, l’importance des enjeux auxquels la solidarité européenne doit faire face, requiert donc à présent de renoncer explicitement au fédéralisme et de développer un projet refondé sur les nations en considération de leur profonde assise démocratique. Ainsi déconnecté des groupes de pression, il devra aller dans le sens de la décentralisation et donner du poids aux regroupements régionaux, selon le principe de subsidiarité qui doit remplacer le centralisme pour trouver des solutions bien adaptées aux difficultés rencontrées. * * * La notion d’unicité du peuple européen restant pour le moins contestable, on ne saurait affirmer l’existence de son âme, contrairement à celle avérée des différents peuples du continent éponyme. Cependant, du fait des racines chrétiennes indiscutables de la civilisation européenne, l’âme de cette dernière offre aux nations qui la portent un fondement commun solidement étayé. Un projet d’UE ainsi révisé à la lumière éclairante du bon sens, pourrait dès lors constituer un vecteur fiable d’épanouissement de l’Union ou à tout le moins, une garantie crédible de sa survie.

1 place joffre 75700 paris sp 07