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LatroisiĂšme chambre casse l’arrĂȘt des Juges de Colmar, et affirme, sans viser l’article L. 110-4 du code de commerce, mais seulement l’article 1648 du code civil, que le dĂ©lai d’action en garantie des vices cachĂ©s avait couru Ă  compter de l’assignation de l’entrepreneur par le maĂźtre de l’ouvrage, peu importe que le dĂ©lai DĂ©plierChapitre X : De l'information des salariĂ©s en cas de vente de leur sociĂ©tĂ© (Articles L23-10-1 Ă  L23-10-12) DĂ©plier Section 1 : DĂ©cretLoi du 30 octobre 1935 sur le chĂšque, Articles 52 et s. Loi n°77-4 du 3 janvier 1977 modifiant l'article 189 bis du Code de commerce concernant la prescription en matiĂšre commerciale, Articles 3 et s. Loi n°2008-561 du 17 juin 2008 portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile. Bibliographie FleuryMichon publie conformĂ©ment aux articles 223-16 du RĂšglement gĂ©nĂ©ral de l’AMF et L.233-8 II du Code de commerce, le nombre total de droits de vote et d’actions composant son capital social au 31 juillet 2022. Date Nombre d’actions Composant le capital Social (1) Nombre de droits de vote thĂ©oriques Nombre de droits de vote exerçables (2) Au Articles L110-1 Ă  L110-4) Naviguer dans le sommaire du code Article L110-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2022 ModifiĂ© par Ordonnance n°2021-1192 du 15 septembre 2021 - art. 28 La loi rĂ©pute actes de commerce : 1° Tout achat de biens meubles pour les revendre, soit en nature, soit aprĂšs les avoir travaillĂ©s et mis en Premier Message Site De Rencontre Exemple. Livre des procĂ©dures fiscalesChronoLĂ©gi Article L110 - Livre des procĂ©dures fiscales »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 31 mars 2002 Naviguer dans le sommaire Article L110Version en vigueur depuis le 31 mars 2002ModifiĂ© par RĂšglement CE 1103/97 1997-06-17 art. 5 Conseil JO L162 19 juin 1997 en vigueur le 1er janvier 2002ModifiĂ© par RĂšglement CE 2866/98 1998-12-31 art. 1 Conseil JO L359 31 dĂ©cembre 1998 en vigueur le 1er janvier 2002ModifiĂ© par RĂšglement CE 974/98 1998-05-03 art. 14 Conseil JO L139 11 mai 1998 en vigueur le 1er janvier 2002La communication des livres et registres relatifs aux contributions indirectes dans les conditions fixĂ©es Ă  l'article L. 108 donne lieu Ă  un droit de recherche fixĂ© Ă  0,04 € par compte communiquĂ©. Le droit de recherche prĂ©vu au premier alinĂ©a est perçu en cas de communication des dĂ©clarations de sucrage dans les conditions prĂ©vues par l'article L. en haut de la page Le Quotidien du 8 dĂ©cembre 2005 Commercial CrĂ©er un lien vers ce contenu [BrĂšves] Champ d'application de la prescription dĂ©cennale de l'article L. 110-4 du Code de commerce. Lire en ligne Copier La Cour de cassation a, rĂ©cemment, rappelĂ© que, conformĂ©ment Ă  l'article L. 110-4 du Code de commerce N° Lexbase L5548AIC, sont soumises Ă  la prescription dĂ©cennale les obligations nĂ©es de la loi entre commerçants ou entre commerçants et non commerçants Ă  l'occasion de leur commerce, et a prĂ©cisĂ© que tel est le cas de l'obligation de rembourser rĂ©sultant du paiement de l'indu Cass. com., 29 novembre 2005, n° F-P+B N° Lexbase A8324DLU. En l'espĂšce, aprĂšs la mise en rĂšglement judiciaire d'une sociĂ©tĂ© dont Mme P. Ă©tait la gĂ©rante, le tribunal a converti cette procĂ©dure collective en liquidation de biens, par jugement du 6 dĂ©cembre 1985 et, par ce mĂȘme jugement, a condamnĂ© Mme P. au paiement des dettes sociales et a prononcĂ© la liquidation des biens de celle-ci. Un immeuble dont la dĂ©bitrice Ă©tait propriĂ©taire, et dont la construction avait Ă©tĂ© financĂ©e au moyen d'un prĂȘt consenti par la banque, a Ă©tĂ© vendu, Ă  l'insu du syndic, dans le cadre d'une procĂ©dure de saisie immobiliĂšre. Suivant procĂšs-verbal de rĂšglement amiable du 10 mars 1986, la banque a Ă©tĂ© colloquĂ©e Ă  concurrence d'une certaine somme. La banque ayant versĂ© une somme moindre, le syndic lui a demandĂ© en vain de restituer le solde puis l'a assignĂ©e en paiement par acte du 11 aoĂ»t 1998, mais celle-ci a invoquĂ© la prescription de l'action. Le tribunal a condamnĂ© la banque Ă  payer au syndic le solde. La cour d'appel a confirmĂ© le jugement, aux motifs que, dĂšs lors que la cause de l'action du syndic ne naĂźt pas de l'obligation souscrite par Mme P. puisque celui-ci n'est pas partie au contrat de prĂȘt concernĂ©, mais vise seulement Ă  la prĂ©servation des droits de la masse des crĂ©anciers de la liquidation, la fin de non-recevoir tirĂ©e de la prescription dĂ©cennale devait ĂȘtre Ă©cartĂ©e. Au contraire, la Haute cour, soumettant cette obligation Ă  la prescription dĂ©cennale, casse l'arrĂȘt d'appel pour violation de l'article L. 110-4 du Code de commerce. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid81797 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă  des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. En savoir plus Parcours utilisateur Lexbase, via la solution Salesforce, utilisĂ©e uniquement pour des besoins internes, peut ĂȘtre amenĂ© Ă  suivre une partie du parcours utilisateur afin d’amĂ©liorer l’expĂ©rience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dĂ©diĂ©e Ă  l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquĂ©es Ă  aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagĂ©e Ă  ne pas utiliser lesdites donnĂ©es. DonnĂ©es analytiques Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilitĂ© d'accĂšs aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'amĂ©liorer quotidiennement votre expĂ©rience utilisateur. Ces donnĂ©es sont exclusivement Ă  usage interne. ï»żCode de commerce article L110-4 Article L. 110-4 du Code de commerce Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles obligations nĂ©es Ă  l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions spĂ©ciales plus courtes. prescrites toutes actions en paiement 1° Pour nourriture fournie aux matelots par l'ordre du capitaine, un an aprĂšs la livraison ; 2° Pour fourniture de matĂ©riaux et autres choses nĂ©cessaires aux constructions, Ă©quipements et avitaillements du navire, un an aprĂšs ces fournitures faites ; 3° Pour ouvrages faits, un an aprĂšs la rĂ©ception des ouvrages. Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles I. – Nul ne peut directement ou indirectement administrer ou diriger un organisme mutualiste, et pour les mutuelles et unions mentionnĂ©es Ă  l'article L. 211-10 et les unions mutualistes de groupe dĂ©finies Ă  l'article L. 111-4-2 ni ĂȘtre responsable d'une des fonctions clĂ©s mentionnĂ©es Ă  l'article L. 211-12 1° S'il a fait l'objet depuis moins de dix ans d'une condamnation dĂ©finitive pour crime ;2° S'il a fait l'objet depuis moins de dix ans d'une condamnation dĂ©finitive Ă  une peine d'emprisonnement ferme ou d'au moins six mois avec sursis pour a L'une des infractions prĂ©vues au titre Ier du livre III du code pĂ©nal et pour les dĂ©lits prĂ©vus par des lois spĂ©ciales et punis des peines prĂ©vues pour l'escroquerie et l'abus de confiance ;b Recel ou l'une des infractions assimilĂ©es au recel ou voisines de celui-ci prĂ©vues Ă  la section 2 du chapitre Ier du titre II du livre III du code pĂ©nal ;c Blanchiment ;d Corruption active ou passive, trafic d'influence, soustraction et dĂ©tournement de biens ;e Faux, falsification de titres ou autres valeurs fiduciaires Ă©mises par l'autoritĂ© publique, falsification des marques de l'autoritĂ© ;f Participation Ă  une association de malfaiteurs ;g Trafic de stupĂ©fiants ;h ProxĂ©nĂ©tisme ou l'une des infractions prĂ©vues par les sections 2 et 2 bis du chapitre V du titre II du livre II du code pĂ©nal ;i L'une des infractions prĂ©vues Ă  la section 3 du mĂȘme chapitre et Ă  la section 6 bis du chapitre III du mĂȘme titre II ;j L'une des infractions Ă  la lĂ©gislation sur les sociĂ©tĂ©s commerciales prĂ©vues au titre IV du livre II du code de commerce ;k Banqueroute ;l Pratique de prĂȘt usuraire ;m L'une des infractions Ă  la lĂ©gislation sur les jeux d'argent et de hasard et les casinos prĂ©vues aux articles L. 324-1 Ă  L. 324-4, L. 324-10 et L. 324-12 Ă  L. 324-14 du code de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ;n Infraction Ă  la lĂ©gislation et Ă  la rĂ©glementation des relations financiĂšres avec l'Ă©tranger ;o Fraude fiscale ;p L'une des infractions prĂ©vues aux articles L. 121-2 Ă  L. 121-4, L. 121-8 Ă  L. 121-10, L. 411-2, L. 413-1, L. 413-2, L. 413-4 Ă  L. 413-9, L. 422-2, L. 441-1, L. 441-2, L. 452-1, L. 455-2, L. 512-4 et L. 531-1 du code de la consommation ;q L'une des infractions prĂ©vues au code monĂ©taire et financier ;r L'une des infractions prĂ©vues aux articles L. 8221-1, L. 8221-3, L. 8221-5 et L. 8224-1 du code du travail ;s Les atteintes aux systĂšmes de traitement automatisĂ© prĂ©vues par le chapitre III du titre II du livre III du code pĂ©nal ;t L'une des infractions Ă  la lĂ©gislation ou Ă  la rĂ©glementation applicable aux institutions de prĂ©voyance, unions et sociĂ©tĂ©s de groupe assurantiel de protection sociale rĂ©gies par le titre 3 du livre 9 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, aux entreprises rĂ©gies par le code des assurances et aux mutuelles, unions et fĂ©dĂ©rations rĂ©gies par le prĂ©sent code ;3° S'il a fait l'objet depuis moins de dix ans d'une condamnation dĂ©finitive Ă  la destitution des fonctions d'officier public ou – L'incapacitĂ© prĂ©vue au premier alinĂ©a du I s'applique Ă  toute personne Ă  l'Ă©gard de laquelle a Ă©tĂ© prononcĂ©e une mesure dĂ©finitive de faillite personnelle ou une autre mesure dĂ©finitive d'interdiction dans les conditions prĂ©vues par le livre VI du code de – Sans prĂ©judice des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 132-21 du code pĂ©nal, la juridiction prononçant la dĂ©cision qui entraĂźne cette incapacitĂ© peut en rĂ©duire la – Les personnes exerçant une fonction, une activitĂ© ou une profession mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du I qui font l'objet de l'une des condamnations prĂ©vues aux I et II doivent cesser leur activitĂ© dans un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la date Ă  laquelle la dĂ©cision de justice est devenue dĂ©finitive. Ce dĂ©lai peut ĂȘtre rĂ©duit ou supprimĂ© par la juridiction qui a rendu cette – En cas de condamnation prononcĂ©e par une juridiction Ă©trangĂšre et passĂ©e en force de chose jugĂ©e pour une infraction constituant, selon la loi française, un crime ou l'un des dĂ©lits mentionnĂ©s au I, le tribunal correctionnel du domicile du condamnĂ© dĂ©clare, Ă  la requĂȘte du ministĂšre public, aprĂšs constatation de la rĂ©gularitĂ© et de la lĂ©galitĂ© de la condamnation et l'intĂ©ressĂ© ayant Ă©tĂ© dĂ»ment appelĂ© en chambre du conseil, qu'il y a lieu Ă  l'application de l'incapacitĂ© prĂ©vue au premier alinĂ©a du incapacitĂ© s'applique Ă©galement Ă  toute personne non rĂ©habilitĂ©e ayant fait l'objet d'une faillite personnelle prononcĂ©e par une juridiction Ă©trangĂšre quand le jugement dĂ©claratif a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© exĂ©cutoire en France. La demande d'exequatur peut ĂȘtre, Ă  cette fin seulement, formĂ©e par le ministĂšre public devant le tribunal judiciaire du domicile du – Le fait, pour une personne, de ne pas faire l'objet de l'incapacitĂ© prĂ©vue au prĂ©sent article ne prĂ©juge pas de l'apprĂ©ciation, par l'autoritĂ© compĂ©tente, du respect des conditions nĂ©cessaires Ă  l'agrĂ©ment ou Ă  l'autorisation d' – Les dispositions du I du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux personnes qui bĂ©nĂ©ficient d'une dispense d'inscription de la condamnation au bulletin n° 2 du casier judiciaire ou d'une – Les personnes appelĂ©es Ă  diriger une mutuelle ou union mentionnĂ©e Ă  l'article L. 211-1 ou une union mutualiste de groupe, ou Ă  y exercer une des fonctions clĂ©s mentionnĂ©es Ă  l'article L. 211-12 doivent possĂ©der l'honorabilitĂ©, la compĂ©tence ainsi que l'expĂ©rience nĂ©cessaires Ă  leurs membres du conseil d'administration des mutuelles et unions mentionnĂ©es aux 3° et 10° du B du I de l'article L. 612-2 du code monĂ©taire et financier disposent de l'honorabilitĂ©, de la compĂ©tence et de l'expĂ©rience apprĂ©cier la compĂ©tence des intĂ©ressĂ©s, l'AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution tient compte de leur formation et de leur expĂ©rience de façon proportionnĂ©e Ă  leurs attributions, notamment l'expĂ©rience acquise en tant que prĂ©sident d'un conseil ou d'un comitĂ©. L'autoritĂ© tient compte Ă©galement, dans l'apprĂ©ciation portĂ©e sur chaque personne, de la compĂ©tence, de l'expĂ©rience et des attributions des autres membres de l'organe auquel elle appartient. Lorsque des mandats ont Ă©tĂ© antĂ©rieurement exercĂ©s, la compĂ©tence est prĂ©sumĂ©e Ă  raison de l'expĂ©rience acquise. Pour les nouveaux membres, l'AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution tient compte des formations dont ils pourront bĂ©nĂ©ficier tout au long de leur – Lorsque l'AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution est amenĂ©e Ă  se prononcer sur l'honorabilitĂ©, la compĂ©tence et l'expĂ©rience des personnes qui dirigent effectivement l'entreprise ou qui sont responsables de fonctions clĂ©s au sens de l'article L. 211-13 et, lorsque ces personnes exercent de telles fonctions auprĂšs d'une autre entitĂ© du mĂȘme groupe au sens dĂ©fini Ă  l'article L. 356-1 du code des assurances, elle consulte les autoritĂ©s compĂ©tentes de cette autre entitĂ©. Elle communique Ă  ces autoritĂ©s les informations utiles Ă  l'exercice de leurs – Un dĂ©cret en Conseil d'Etat prĂ©cise les conditions d'application du prĂ©sent Ă  l'article 50 de l'ordonnance n° 2019-1015 du 2 octobre 2019, ces dispositions entrent en vigueur Ă  compter du 1er janvier 2020. Vous produisez des denrĂ©es alimentaires et vous souhaitez utiliser le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s dans vos communications Ă  destination des consommateurs. La qualitĂ© d’Artisan rĂ©pond Ă  des exigences prĂ©cises. Dans quelles conditions pouvez-vous vous prĂ©valoir de cette qualitĂ© ? CrĂ©dit photo ©Phovoir Artisan - PDF, 504 Ko Quels sont les critĂšres Ă  remplir pour pouvoir utiliser le terme artisan » ou artisanal » ? Attention, l’emploi du terme artisan » et de ses dĂ©rivĂ©s est encadrĂ© par la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au dĂ©veloppement du commerce et de l’artisanat article 21 de la loi et le dĂ©cret n° 98-247 du 2 avril 1998 relatif Ă  la qualification artisanale et au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Vous pouvez vous prĂ©valoir de la qualitĂ© d’artisan et utiliser le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s pour l’appellation, l’enseigne, la promotion et la publicitĂ© de votre entreprise, d’un produit ou d’une prestation de service Ă  condition de remplir les critĂšres suivants Être immatriculĂ© au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Certaines activitĂ©s professionnelles indĂ©pendantes relĂšvent de l’artisanat conformĂ©ment Ă  l’annexe du dĂ©cret n° 98-247. Ces activitĂ©s nĂ©cessitent que les personnes physiques ou les personnes morales qui les exercent s’immatriculent au rĂ©pertoire des mĂ©tiers lorsqu’elles n’emploient pas plus de 10 salariĂ©s[1]. Le maintien au rĂ©pertoire des mĂ©tiers au-delĂ  de ce seuil est par ailleurs possible dans les conditions prĂ©cisĂ©es par l’article 19 de la loi du 5 juillet 1996. Exemples d’activitĂ©s concernĂ©es - fabrication de produits laitiers - fabrication de biĂšre ET - RĂ©pondre aux conditions de qualification professionnelle prĂ©vues Ă  l’article 1 du dĂ©cret n° 98-247 et en vertu desquelles l’un des dirigeants de l’entreprise doit avoir - un certificat d'aptitude professionnelle, un brevet d'Ă©tudes professionnelles dĂ©livrĂ© par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation pour le mĂ©tier concernĂ© ou un titre homologuĂ© ou enregistrĂ© au rĂ©pertoire national des certifications professionnelles d'un niveau au moins Ă©quivalent dans le mĂ©tier exercĂ© ; OU - une expĂ©rience professionnelle dans ce mĂ©tier de trois annĂ©es au moins. Attention Il ne faut pas confondre cette qualification du dirigeant qui permet de se prĂ©valoir de la qualitĂ© d’artisan avec la qualification professionnelle obligatoire qui est requise pour l’exercice de certaines activitĂ©s, et notamment pour la production de certaines denrĂ©es alimentaires. Cette obligation requiert que l’activitĂ© professionnelle en elle-mĂȘme soit exercĂ©e par une personne qualifiĂ©e ou sous le contrĂŽle effectif et permanent de celle-ci cf. la liste des activitĂ©s concernĂ©es Ă  l’article 16-I de la loi n° 96-603. Cette obligation s’applique donc indĂ©pendamment du fait que la personne physique ou morale se prĂ©vale de la qualitĂ© d’artisan. Comment solliciter la reconnaissance de la qualitĂ© d’artisan ? Depuis 2015, il n’est pas nĂ©cessaire de solliciter la reconnaissance de la qualitĂ© d’artisan pour pouvoir s’en prĂ©valoir. Il suffit donc que vous remplissiez les critĂšres fixĂ©s par la loi et le dĂ©cret. Dans certains cas, vous devrez cependant faire une demande Ă  la chambre des mĂ©tiers et de l’artisanat de votre ressort chambre dĂ©partementale, interdĂ©partementale ou de rĂ©gion selon les cas - pour la dĂ©livrance du titre de maĂźtre-artisan articles 3 et 5 ter du dĂ©cret n° 98-247, cf. point 3 ci-dessous ; - pour l’attribution de la qualitĂ© d’artisan dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 5 du dĂ©cret n° 98-247, c’est-Ă -dire lorsque vous avez obtenu votre qualification non pas en France mais dans un autre Etat membre de l’Union europĂ©enne ou partie Ă  l’Espace Economique EuropĂ©en. Sous quelles conditions un opĂ©rateur peut-il utiliser les termes maĂźtre-artisan » ou maĂźtre » associĂ©s Ă  une activitĂ© professionnelle ou un mĂ©tier ? L’emploi du terme maĂźtre artisan » est encadrĂ© par la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996. Pour pouvoir utiliser cette expression, vous devez avoir obtenu l’attribution de ce titre par la chambre de mĂ©tiers et de l’artisanat compĂ©tente et, Ă  cet effet, vous devez - ĂȘtre immatriculĂ© au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; - remplir les conditions de qualification prĂ©vues Ă  l’article 3 ou Ă  l’article 5 ter du dĂ©cret n° 98-247. Cette qualification est d’un niveau supĂ©rieur Ă  celle requise pour se prĂ©valoir de la qualitĂ© d’artisan elle peut consister par exemple en un diplĂŽme de niveau brevet de maĂźtrise ou Ă©quivalent ET une expĂ©rience professionnelle de deux ans Par ailleurs, les termes maĂźtre + nom d’une profession ou d’un mĂ©tier, ou d’une activitĂ© professionnelle » ne sont pas expressĂ©ment encadrĂ©s par la loi du 5 juillet 1996. Il reste qu’ils peuvent Ă©voquer dans l’esprit du consommateur les aptitudes et l’expĂ©rience reconnues aux professionnels qui sont maĂźtres artisans » et qu’à cet Ă©gard le fait pour un professionnel de se prĂ©senter comme maĂźtre + un mĂ©tier », alors qu’il n’est pas titulaire du titre protĂ©gĂ© de maĂźtre artisan, peut ĂȘtre trompeur et constitutif d’une pratique rĂ©primĂ©e par le Code de la consommation cf. par exemple Cass. Crim, 18 octobre 1995, n° 94-86026. Si vous utilisez une expression maĂźtre + activitĂ© », vous devez donc ĂȘtre en mesure d’apporter la preuve que vous possĂ©dez les qualitĂ©s requises pour faire Ă©tat de votre maĂźtrise parfaite dans l’exercice de l’activitĂ© dĂ©signĂ©e. Lorsque votre communication met en avant le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s, par exemple si vous prĂ©sentez un produit comme un produit artisanal » accompagnĂ© d’une expression de type maĂźtre + activitĂ© », vous devez remplir les exigences de l’article 3 du dĂ©cret pour pouvoir vous prĂ©valoir de cette expression. Quels sont les points susceptibles d’ĂȘtre contrĂŽlĂ©s par la DGCCRF ? Les agents de la DGCCRF veillent Ă  la loyautĂ© de l’information dĂ©livrĂ©e aux consommateurs. Ils sont habilitĂ©s par l’article 24, IV de la loi n° 96-603 Ă  rechercher et constater les infractions consistant Ă  faire usage du mot artisan » ou de l’un de ses dĂ©rivĂ©s dans dĂ©tenir la qualitĂ© d’artisan, de maĂźtre ou de maĂźtre artisan. A ce titre, les agents de la DGCCRF peuvent demander au professionnel qui utilise le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s dans ses communications, de justifier de son inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers et de sa qualification ou expĂ©rience professionnelle conformĂ©ment Ă  l’article 1er du dĂ©cret n° 98-247. Les agents de la DGCCRF sont aussi habilitĂ©s Ă  rechercher et constater les pratiques commerciales dĂ©loyales mentionnĂ©es aux articles et suivants du Code de la consommation. A titre d’exemple, l’article L. 121-3 du Code de la consommation prĂ©cise qu’une pratique commerciale est trompeuse notamment lorsqu’elle repose sur des allĂ©gations, indications ou prĂ©sentations fausses ou de nature Ă  induire en erreur sur les caractĂ©ristiques essentielles d’un bien ou d’un service comme par exemple son mode de fabrication. En cas de non-respect des dispositions rĂ©glementaires, et en fonction des circonstances, les services de contrĂŽle de la DGCCRF peuvent enjoindre le professionnel Ă  rĂ©aliser des modifications sur son Ă©tiquetage ; son site internet, ses publicitĂ©s. Ils peuvent aussi signaler l’infraction au Procureur de la RĂ©publique. La DGGCRF n’est pas chargĂ©e d’apprĂ©cier si les personnes immatriculĂ©es au rĂ©pertoire des mĂ©tiers peuvent le demeurer. Elle peut cependant adresser une information au prĂ©sident d’une chambre des mĂ©tiers et de l’artisanat en cas de doute article 15 bis du dĂ©cret n° 98-247. Quelles sont les sanctions encourues en cas de mauvais usage de la mention artisan » ou de l’un de ses dĂ©rivĂ©s ? Selon l’article 24 de la loi n °96-603, le fait de faire usage du mot " artisan " ou de l'un de ses dĂ©rivĂ©s pour l'appellation, l'enseigne, la promotion ou la publicitĂ© de l'entreprise, du produit ou de la prestation de service sans dĂ©tenir la qualitĂ© d'artisan, de maĂźtre ou de maĂźtre artisan dans les conditions prĂ©vues par le I et le II de l'article 21 est puni d’une peine de 7 500 €. La sanction est portĂ©e au quintuple pour les personnes morales conformĂ©ment Ă  l’article 131-38 du Code pĂ©nal. Les personnes physiques et morales encourent Ă©galement les peines complĂ©mentaires de fermeture de l’établissement, l’affichage ou la diffusion de la dĂ©cision prononcĂ©e. Les peines encourues en cas de pratique commerciale trompeuse sont indiquĂ©es sur le site internet de la DGCCRF fiche pratique Pratiques commerciales trompeuses les clĂ©s pour les reconnaĂźtre et s’en prĂ©munir ». Les Ă©lĂ©ments ci-dessus sont donnĂ©s Ă  titre d'information. Ils ne sont pas forcĂ©ment exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes officiels. [1] Le projet de loi relatif Ă  la croissance et Ă  la transformation des entreprises PACTE en cours d’examen par les assemblĂ©es prĂ©voit de faire passer ce seuil Ă  11 salariĂ©s.

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